Jersey

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Article (textes et photos) publié dans le magazine Axes d’Affaires.

Mensuel professionnel spécialisé dans le tourisme d’affaires, les séminaires et incentives en entreprise.

Journaliste,  rédacteur, reporter photographe j’y réalise des reportages en France et dans le monde (dossiers destinations, enquêtes, dossiers économiques, éditoriaux)

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Jersey

Oasis Royale

Jersey ne se contente pas d’être un paradis fiscal et un lieu de villégiature privilégié et chic pour les grandes dames de la Perfide Albion. La belle anglo-normande sait aussi se faire apprécier comme une destination aux charmes multiples. Bucolique, traditionnelle, sportive, chacun est libre de la déguster comme bon lui semble.

La petite dizaine de milles qui sépare Jersey des côtes normandes ne lui retire en rien son caractère britannique. Ici la vie s’arrête le temps du tea-time, les dames respectables portent des chapeaux merveilleux, quelques banquiers des melons et les vaches des imperméables. So british ! Il n’empêche, la proximité de l’Hexagone et son insularité lui ont forgé une identité particulière.

Baignée par le Gulf Stream, l’île profite d’un climat exceptionnel sous cette latitude, ce qui lui vaut le qualificatif de « Riviera anglaise ». Ainsi les plages sont ouvertes aux fans de jet-ski, aux catamarans et autre ski nautique sans oublier le farniente. Ce après avoir laissé sa belle décapotable bien en vue sur la promenade.

Romantisme britannique

Au nord de l’île, de petites criques aux noms charmants (Rozel Bay, Bonne Nuit Bay…) attendent ceux qui aiment sortir des sentiers battus. La nature y est reine et, au pied des falaises, l’eau limpide est un bonheur pour la plongée.
Sur la côte est, la place est au romantisme british. De minuscules plages blotties en contrebas d’un village (Fliquet Bay) prolongent une grande anse bordée de coquettes maisons noyées sous les fleurs, placées sous la protection d’un château au nom évocateur: Mont Orgueil Castle. De l’autre coté de la pointe se découvre le joli port de Gorey.

A l’ouest, le vent et les vagues ont assuré leur oeuvre. Une côte sauvage et déchiquetée pour sa part de mystère. Ce qui ne l’empêche nullement d’accueillir un golf de 12 trous, surplombant St-Ouen Bay o les surfeurs jouent avec une belle houle régulière.

Banques et bijouteries

A Saint-Helier, capitale et coeur économique, les banques côtoient les bijouteries, les magasins de hi-fi, les grandes marques anglaises et internationales de vêtements et bien sûr des pubs et des restaurants où la cuisine ne manque pas d’intérêt. Si les « pies » et autres plats de viande à la sauce menthe figurent au menu, les restaurateurs savent aussi présenter d’excellents poissons et fruits de mer, comme de belle pièces de viandes bien cuisinées et accompagnées par exemple de la fabuleuse pomme de terre « Jersey Royale ».

Shopping = sport national

Excepté à l’heure du thé, Saint-Helier est une ville constamment animée. Le shopping y est un sport national et se joue aussi en nocturne. Mais se divertir ici autrement qu’en faisant du lèche-vitrine n’est pas difficile. Il existe en effet le Fort Regent qui, dominant la baie de St. Aubin, offre nombre d’activités de Pâques à octobre (folklore, concerts, etc.). Et toute l’année cette imposante construction napoléonienne est un centre sportif pour pratiquer le tennis, le squash, le badminton ou se baigner dans une magnifique piscine.

Christophe Hamieau

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